Par - douglas stuart
Shuggie Bain est une superbe histoire essentiellement en trois parties. Dans les première et dernière parties, nous rencontrons Shuggie après qu'il ait physiquement échappé aux événements de la longue partie médiane.
L'essentiel de l'histoire principale concerne la mère de Shuggie, Agnès, une alcoolique qui lutte pour contrôler son alcoolisme, élever trois enfants, vivre une sorte de vie, réaliser ses espoirs et ses ambitions et négocier avec les gens qui l'entourent. Son amour pour les enfants est manifeste, mais elle et eux sont condamnés par l'alcool, les voisins vicieux et l'absence de véritables amis. Elle rencontre un homme qu'elle aimait mais même lui la trahit de la manière la plus convaincante et destructrice.
L'auteur a placé le roman dans une Ecosse des années XNUMX et a essayé de créer un environnement social dans lequel la famille de Shuggie essaie de vivre. Le fort désir d'Agnès de faire ou de réaliser quelque chose pour sortir de sa pauvreté et de sa dégradation est contrecarré à maintes reprises par son alcoolisme, ses gouvernements locaux et nationaux indifférents - voire absents - et par une société froide qui l'isole et la dégrade avec sa famille. Logiquement, cet environnement extrêmement désagréable n'est pas né avec le nouveau gouvernement ; ça couvait depuis des années. Agnès n'a eu aucune chance.
Au milieu de cette situation (pleine de problèmes), nous trouvons Shuggie, un garçon décent, apparemment condamné, qui s'efforce de faire face et de prendre soin de sa mère aimante mais incapable et qui s'aggrave progressivement, ainsi que de négocier à la fois sa sexualité émergente et les pièges de simplement grandir. en haut. La chaleur de sa mère et sa culpabilité face à son sort, l'affection convaincante et bien masquée de son frère, sont clairement décrites dans la description ainsi que dans un langage convenablement granuleux. J'avais l'impression d'écouter la voix des habitants de Glasgow, démunis et en difficulté.
Le paysage et la vie émotionnelle du livre sont austères et sombres, mais la superbe qualité de la langue écrite dans sa forme ordinaire transporte le lecteur jusqu'à la dernière section. Il s'agit d'un roman narratif. Il contient un noyau de semence rédemptrice. Aux trois quarts, Shuggie va encaisser un livret de prestations pour sa mère. Le caissier, bavard de réglementation, envisage de refuser d'obliger mais finit par payer lorsque la file d'attente s'impatiente. Ce faisant, elle dispense quelques mots de sagesse représentant le seul véritable espoir que Shuggie a vraiment. C'est une scène cruciale, d'autant plus émouvante que la caissière – aussi lointaine soit-elle – représente l'administration impitoyable.
Vers la fin, il y a un développement tragi-comique lorsqu'une connaissance invite Shuggie à maquiller des numéros à un rendez-vous (en quelque sorte!) Un rayon d'espoir sous un ciel sombre de Glasgow. L'espoir est-il réalisé ? Je ne vais pas gâcher ça.